Voici le relais de poste de Minakuchi dans un paysage enneigé. Depuis le salon de thé placé au premier plan, une femme regarde le paysage enneigé du relais de poste sous un ciel gris annonçant la neige. En arrière-plan, on voit un voyageur coiffé d'un chapeau en carex et d'une cape en bambou et, plus loin, un homme qui s’en retourne en portant un palanquin.

Le relais de poste de Tsuchiyama était situé au pied du col de Suzuka, et connu pour être un endroit difficile d'accès. Il a donc prospéré en tant que lieu de repos pour les voyageurs. Un couple au premier plan sur la peinture se repose à l'ombre d'un arbre. En arrière plan, on peut également voir la silhouette d'un voyageur remontant la pente.

Cette peinture représente une maison de thé sur le mont Fudesute, située en face du relais de poste de Sakashita. Cette maison de thé était réputée pour la vue qu’elle offrait depuis le mont, sur la rive opposée de la rivière Suzuka. Le nom de la montagne provient de l'histoire du peintre Kanō Motonobu de l'époque Muromachi, qui prit un pinceau pour tenter de capturer la montagne, mais ne put le faire comme il le souhaitait en raison du temps changeant et qui finit par reposer son pinceau.

A gauche du tableau, vous pouvez voir un mur de pierre recouvert d’un monticule de terre avec une clôture au sommet. Cette construction est placée à l'entrée du relais de poste appelé Mitsuke et était à l'origine une installation militaire où étaient postés des sentinelles et d'autres gardes. On peut constater qu'au début de la période Edo, lorsque la route du Tōkaidō était en cours d’aménagement, les routes et les relais de poste avaient de telles caractéristiques militaires.

Ont-ils été surpris par une averse soudaine ? Les voyageurs et les villageois se mettent à courir, enveloppés dans des sugegasa (chapeaux de paille) et des nattes de paille.

Le tableau est composé de telle sorte que les cycas de la cour de l'auberge placés au premier plan, permettent de scruter l'intérieur de l'auberge. On peut observer une femme debout sous un porche sortant de son bain et une autre à l’intérieur en train de discuter tout en se faisant masser. Derrière elles, une prostituée appporte une lanterne.

Une femme se recoiffe sous un cerisier dans un champ. Hiroshige a également représenté les fleurs de cerisier et le paysage rural d'Ishiyakushi dans « Gojūsantsugi Meisho Zue (Les cinquante-trois étapes du Tōkaidō), connus pour avoir été recopiés par Van Gogh.

Le port de Yokkaichi sert de toile de fond à ce couple qui marche en discutant agréablement. Dans le coin arrière droit, des bateaux aux voiles baissées sont amarrés dans un espace étroit donnant l’image d’une ville portuaire pleine d’animation.